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furent : Je combattrai les factieux juſqu’à mon dernier ſoupir, de quel parti, de quel côté qu’ils ſoient, & telle étoit ma ferme réſolution ; mais déjà la mort circuloit dans mes veines. Je me hatai de mettre la dernière main à mon diſcours ſur les ſucceſſions, & à mon plan d’éducation nationale. J’ai tout laiſſé entre les mains de mon meilleur ami, qui me ſecondera, j’en ſuis bien aſſuré ; il n’eſt pas que vous n’ayez ouï parler de cet homme, de ce prêtre qui n’est pas moins néceſſaire aux intérêts de l’état qu’à ceux du vrai culte. Il a porté la hache ſur tous les abus du ſaint ſiége. il a déraciné le labyrinthe qui entouroit l’autel, il a démontré l’auguſte vérité.

Voltaire.

Il faut un culte qui diſtingue le bon prêtre du fanatique & de l’impoſteur. J’ai introduit la philoſophie, j’ai prêché la tolérance, mais ſi Dieu n’exiſtoit pas, il faudroit l’inventer.

Montesquieu.

Ainſi donc, vous avez détruit les prérogatives du clergé & de la nobleſſe, & vous aſſurez votre conſtitution bonne ! Vous aurez bientôt un état populaire, ou bien un État deſpotique.

Franklin.

On doit l’adopter avec ſes défauts s’il y en