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VIII


Les séances des hydropathes. — Les poètes diseurs. — Les jeunes acteurs. — Dénombrement quasi homérique. — À moi le Bottin ! — Hydropathesques chansons. — Les chants populaires. — Proclamons les principes de l’art !


Je voudrais donner la sensation de ces séances extraordinaires, parfois tumultueuses à propos de rien, le plus souvent paisibles, tandis que les auteurs et les diseurs aimés apparaissaient sur la scène… (car il y eut une scène, rue de Jussieu, et place Saint-Michel, no 1). Je voudrais n’être point fastidieux pour le lecteur, et me montrer aussi complet que possible. Bien des jeunes gens ont passé par là, dont le nom peut m’échapper aujourd’hui ; mais à l’impossible nul n’est tenu. Ce n’était point une petite église que les hydropathes, mais une sorte de forum ouvert à tous ; dès lors, le