Page:Gonse - L’Art japonais, tome I, 1883.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de M. Tadamasa Hayashi, Japonais résidant à Paris, les qualités de savoir et d’érudition dont j’étais en quête. Il s’est montré le plus obligeant et le plus habile des traducteurs. Je tenais à lui témoigner ici toute ma reconnaissance et à rendre un public et chaleureux hommage à la finesse et à la sagacité de son goût. M. Wakaï a droit aussi à mes remerciements ; sa grande expérience, qu’il a bien voulu mettre à mon service pendant ses derniers voyages à Paris, m’a été du plus précieux secours.

J’ai dit plus loin, au chapitre de la Peinture, à quelles sources très variées d’informations j’avais puisé les éléments de mon travail. J’ai eu soin, toutes les fois que je l’ai pu, de confronter les dates, et je dois dire que je n’ai pas surpris une seule contradiction vraiment importante qui m’ait fait douter de leur exactitude. Je crois avoir atteint à la somme de renseignements que permettait d’obtenir l’heure présente, et je considère comme acquises les grandes lignes de l’histoire de l’art japonais telles que je les ai présentées dans cet ouvrage. L’avenir y rectifiera, y ajoutera certes bien des détails ; je ne crois pas qu’il en modifie les conclusions essentielles.

Je dois aussi remercier mes collaborateurs graphiques, MM. Lefèvre, Dujardin, Gillot, Guillaume, etc., pour tous les soins qu’ils ont apportés à l’exécution scrupuleuse des reproductions de cet ouvrage. Les eaux-fortes et les dessins de M. Guérard nous donnent les objets dans toute l’intensité de leur caractère, dans toute la délicatesse ou la vigueur de leur style. Couleur et forme ont été rendues par lui avec un sentiment d’art et une intelligence des procédés au-dessus de tout éloge.

L. G.