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jourd’hui à M. Dauzat, entrepreneur de bâtiments , au haut de la rue des Chaussetiers, et dont l’entrée principale est aujourd’hui, comme elle était au temps de Pascal, dans le passage Vernines.

Elle était appuyée, au N, et à l’E., à l’Abbaye ou maison de l’Abbé de la Cathédrale, qui, depuis l’aliénation des biens nationaux en 1793, a appartenu à M. G. Fressanges, et a été en grande partie démolie, en 1846, pour le passage ouvert, à cette époque, à l’angle S.-O. de la Cathédrale.

Dans la façade du midi, sur la rue des Chaussetiers, s’ouvraient jadis, au rez-de-chaussée, quatre boutiques, dont deux appartenaient peut-être à l’Abbé de la Cathédrale, comme un cabinet, aux trois étages de la maison, pénétrait dans la maison de l’Abbé.

L’identité de la maison se trouve établie par la succession non interrompue des possesseurs et locataires depuis le temps d’Etienne Pascal jusqu’à ce jour, constatée par les registres dont j’ai parlé et par des actes authentiques. Dans les premiers (je citerai seulement les noms principaux), nous voyons à Etienne Pascal succéder son frère Blaise, oncle et parrain de l’auteur des Provinciales, qui lui succéda également comme second président à la cour des aides, à la date du 14 novembre 1634. On l’y voit jusqu’en 1637 ; puis Gilbert Trottier, bourgeois, et M. le président de Bosredon.