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Francis Magnard, qui avait l’aimable idée de les publier dans le Figaro.

Or voici ce journal, ou du moins la partie qu’il est possible de livrer à la publicité de mon vivant et du vivant de ceux que j’ai étudiés et peints ad vivum.

Ces mémoires sont absolument inédits, toutefois il m’a été impossible de ne pas à peu près rééditer, par-ci, par-là, tel petit morceau d’un roman ou d’une biographie contemporaine, qui se trouve être une page du journal, employée comme document dans ce roman ou cette biographie.

Je demande enfin au lecteur de se montrer indulgent pour les premières années, où nous n’étions que d’assez imparfaits rédacteurs de la note d’après nature ; puis il voudra bien songer aussi qu’en ce temps de début, nos relations étaient très restreintes et, par conséquent, le champ de nos observations assez borné [1].

E. de G.
  1. Je refonds dans notre Journal le petit volume des Idées et Sensations qui en étaient tirées, en les remettant à leur place et à leur date.