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Gervaisais n’apporta ni difficulté, ni retard, ni tergiversation, ni mauvaise grâce à faire ce qu’elle avait promis à son frère. Et Honorine fut toute surprise, quand on vint essayer la robe, les effets commandés, de quelques observations de sa maîtresse qui semblaient un retour de son goût parisien.

Elle alla, conduite par son frère, chez l’ambassadeur de France, chez M. Flamen de Gerbois, chez la princesse Liverani. Elle revit ses anciennes connaissances avec l’aisance d’une personne qui les aurait quittées la veille ; elle se montra sans embarras, parla de choses du monde, fut aimable, gracieuse, et laissa à ceux qu’elle visita l’impression de retrouver, avec son charme d’autrefois, la Française sur laquelle couraient, dans la société romaine, des bruits