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Le lendemain, Mme Gervaisais attendait son frère avec une préoccupation inquiète.

Il arriva à une heure, et s’asseyant sur le canapé, à la place qu’elle lui fit en ramenant contre elle sa jupe étroite, il toucha le bois du dossier, et lui dit :

« C’est bien dur, cela… pour votre pauvre dos, ma sœur ?

― J’y suis faite.

― Et ce carreau sous les pieds… ces meubles… Vous aimiez tant votre joli salon de France…

― C’est vrai… Mais il y a de grands changements en moi… »

Il se fit un silence entre le frère et la sœur.

Le frère reprit :

« Vous ne voyez plus M. de Rayneval ?