Page:Goncourt - Madame Gervaisais, 1869.djvu/366

Cette page n’a pas encore été corrigée

Maria, l’heure du dîner de Rome, Mme Gervaisais était, en train de faire avec son enfant le repas qu’elle commençait sans lumière : un coup de sonnette brutal retentit à la porte.

« Je n’y suis pour personne, vous entendez, Honorine… personne absolument… »

Mais Honorine était déjà allée ouvrir ; et presque aussitôt entra brusquement un officier, en uniforme, à figure bronzée, qui écrasa sa dure moustache sur la joue maigre de Mme Gervaisais.

« C’est vous, mon frère ! … vous ! à Rome ? fit Mme Gervaisais dans un premier mouvement de surprise, qui ne semblait rien avoir d’une émotion de sœur à la vue d’un frère.

― Oui, C’est moi… Il y avait une mission