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l’art japonais.

roles sont dites par des récitateurs, aux bouches immenses.

Une planche de trois musiciennes l’une jouant du koto, l’autre du schamisén, la dernière du kokû (espèce de violon).

Une planche d’une femme passant en barque sous un pont.

Une planche d’une femme se promenant sur un bœuf, dans la province de Yénoshima.

Deux planches d’hommes et de femmes, la marée retirée, pêchant avec des paniers, le poisson resté dans les anfractuosités de la plage.

Une planche représentant la réunion des six poètes sur une terrasse.

La plantation du riz.

La cueillette du thé.

Une charmante impression est une impression, où un amoureux joue de la flûte à la porte d’une habitation, et où l’on voit une servante, envoyée par sa maîtresse qui l’entend de son balcon, traverser le jardin, et lui ouvrir la porte.

XIII

En 1800, Hokousaï publie encore un petit livre jaune, avec son titre bien japonais, Kamado