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Shôshô, avec lequel on raconte qu’elle fit le pacte suivant. Il viendrait causer avec elle, amour et poésie, quatre-vingt-dix-neuf nuits, et à la centième nuit, elle lui appartiendrait. L’amoureux remplit les conditions imposées par la poétesse mais, à sa sortie de chez elle, la quatre-vingt-dix-neuvième nuit, — c’était par un hiver très froid, — il fut gelé. Au Japon, une femme et un homme ont la réputation d’être morts vierges : la femme c’est Komati, l’homme c’est Bénkéi.

Parmi les grandes planches :

La danse d’une jeune fille avec un double parasol, dans un palais où, derrière un store, est l’orchestre, et derrière un autre store, sont les princesses.

Des scènes de théâtre, entre autres Kintoki et sa mère.

Quelques sourimonos, dans la facture un peu brutale des sourimonos de Kiôto, parmi lesquels une cantine en laque sur son tapis rouge, surmontée d’une branche de cerisier en fleurs.

1804


Une série intitulée : Les douze mois de l’année. Rappelons une fois pour toutes que, sous tous