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hokousaï

bord de la Soumida, avec de tout petits personnages. Puis des sourimonos de femmes : la cérémonie du thé Tchanoyu entre femmes ; deux femmes lisant couchées à terre, l’une la tête penchée sur le papier, l’autre lisant avec un joli mouvement de tête de côté ; deux femmes roulées l’une sur l’autre sur le plancher, s’arrachant une lettre.

Et, dans ces grands sourimonos de femmes de cette année, et des années qui vont suivre, Hokousaï échappe à la grâce mignarde, poupine, conventionnelle de ses premières années ; il arrive dans des créatures plus amples, plus en vraie chair, à la véritable grâce féminine, donnée par l’étude d’après la nature.

1799


En 1798, est apparu pour la première fois, le nom d’Hokousaï joint à celui de Sôri. Mais ce n’est qu’au jour de l’an 1799, qu’il annonce officiellement son changement de nom, Sôri, changé de nom en Hokousaï. Il a cédé son nom de Sôri à son élève Sôji, et avec le nom d’Hokousaï, il prend le prénom de Tokimasa. Et l’année suivante, en 1800, il signe dans les premiers mois Hokousaï précédemment Sôri, et