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l’art japonais.

en 28 volumes à Yédo, en 1809. Hokouba avait la réputation de dessiner aussi bien de la main gauche que de la main droite.

Shinshaï. Son nom vulgaire est Hanjiro, propriétaire à Kanda. Il signe quelquefois Riûriûki. Il travaillait en 1800 et 1810.

Katsoushika Taïto. Ce nom, porté par Hokousaï pendant cinq ans, de 1815 à 1819, il le donna à un élève nommé Kameya Kisabro, d’une habileté hors ligne. Les biographies disent que ce nom a été cédé par Hokousaï à Kameya en 1816, mais il y a une erreur, car en 1819, le Maître signe encore Taïto dans le second volume d’Hayabiki, où Ikkou, un ami d’Hokousaï, parle dans sa préface du talent du vieux Taïto ; ce n’est donc qu’en 1819 ou 1820 qu’a eu lieu cette cession, car c’est à l’automne de l’année 1820 que Hokousaï signe : I-itsou, autrefois Hokousaï.

Le Hokousaï Taïto a illustré des livres, et publié des estampes en un assez grand nombre, mais sa signature est toujours accompagnée soit d’un cachet, soit d’un autre nom, et pour éviter la confusion avec le maître, voici ses noms : Guénriûsai, Beikwa, Kankwan, Foumiô, Yatikou, Shôzan.

Son exécution ressemble tellement à son