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l’art japonais.

1o Des oies sauvages : kakémono signé Manji à 88 ans.

2o Okamé lapidant un diable avec des haricots. Aquarelle cursive, légèrement colorée en rose et bleu. Ce kakémono, où l’opposition est charmante entre la grâce d’Okamé et la hideur du diable épouvanté, est une des plus remarquables peintures du maître en Angleterre. Il est signé Manji, et provient de l’ancienne collection Wakai.

3o Trois chiens jouant. Signé : I-itsou.

4o Guerrier chinois. Signé : Gwakiô-rôjin Hokousaï.

5o Une Japonaise. Signé : Hokousaï Taïtô.

Dans la collection de M. S. M. Samuel, un kakémono, que le propriétaire considère comme un chef-d’œuvre.

Une femme debout s’habillant et se regardant dans un miroir : Signé : Hokousaï.

En Amérique, dans la collection de M. Morse de Boston, dit M. Gonse dans son Art japonais, est conservé un kakémono (H. 17 pouces) représentant un guerrier japonais au milieu d’un passage montagneux, qui serait d’une harmonie exquise dans les rouges, les verts, les gris.