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l’art japonais.

est rabattue une robe de dessus bleuâtre, décorée de glycines blanches.

Signé : Gwakiôjin Hokousaï (1801-1805).

H. 115. — L. 30

Collection de Goncourt.

Une courtisane, vue de trois-quarts dans une robe décorée de branchettes de sapin, lavées d’encre de Chine, sur lesquelles se détachent des grues volantes, gouachées de blanc.

En haut est jetée cette poésie, signée Méjiro Sanjin :

« Le Bouddha exploita la loi religieuse. Le premier prêtre exploita le Bouddha, les prêtres de la postérité continuent à exploiter leur ancien maître, et toi tu exploites ton corps. Ton commerce consiste à calmer la fièvre des passions. Au fond la réalité c’est le néant, et le néant c’est la réalité. Le feuillage offre sa verdure et la fleur sa couleur. La lune se baigne dans le lac, mais ce n’est là que son image. »

Kakémono signé : Gwakiôjin Hokousaï (1801-1805).

H. 115. — L. 30.

Collection de Goncourt.