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l’eau pour la purification de la prière, et vue de l’observatoire de Yédo, et vue enfin, de la Corée.

Et dans ces planches : le beau dessin d’un cerf bramant ; le dessin mouvementé de la cavalcade de l’ambassade coréenne, apportant son tribut ; le dessin curieux de ces deux gigantesques sapins de la province Yashiû, se rejoignant dans le ciel, et sur la tête desquels, par la neige, se fait un chemin parcouru par des voyageurs, trouvant au milieu de la route une auberge ; et la dernière planche, comme le dit l’inscription en tête : c’est le Fouzi-yama fait d’un seul coup de pinceau.

Le premier volume de la première édition, appelée l’édition à la plume de faucon, par suite de la représentation d’une plume de cet oiseau sur la couverture, édition rare, a paru en 1834, le second volume en 1835. De cette édition, on ne connaît pas le troisième volume.

Cette première édition était tirée en noir, mais peu de temps après, paraissait une édition, alors composée des trois volumes, où le tirage en noir était teinté d’une teinte bleuâtre, dont le léger azurement sur le papier crème du Japon fait le passage le plus harmonique des blancs aux noirs des gravures.

Les deux éditions sont signées : le Vieillard