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l’art japonais.

le garçon est obligé de rattraper par ses jupes : une série d’une dizaine de planches, presque entièrement consacrée, avec la série des Cent proverbes comiques, aux aventures amoureuses des bonnes, et à leur engrossement.

Dans cette série existe une autre planche, où un Japonais, dans un saut périlleux, passant par-dessus une femme lavant du linge, la trousse. Les yeux émerillonnés, le nez en as de trèfle, la bouche entr’ouverte de poisson cuit de la laveuse, ça ne peut se dire !

Vers 1802, voici des images à composer pour enfants, faites de deux planches, au moyen de la découpure desquelles, les enfants doivent constituer une maison, avec les personnages du dedans et de l’extérieur. Et cette maison qu’ils doivent composer, est une « Maison Verte ». Une constitution plus compliquée, est un établissement de bains, qui se fabrique avec la découpure de cinq planches, et où vous avez tout le détail de l’établissement, avec les hommes et les femmes à l’état de nudité dans les deux bains.

Cette « Maison Verte » et ce bain sont publiés, en même temps que deux suites sur les rônins, une petite série à l’imitation des sourimonos, et une grande série datée de 1806 ; puis une belle