Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/111

Cette page a été validée par deux contributeurs.
87
hokousaï.

fer, Rotishin, le tueur de tigre, Boushô, et Itijôsei la femme forte, à côté de Kiumonriô Shishin, l’homme au corps entièrement tatoué de dragons, et de Rosénsho, ce mortel qui avait le pouvoir de produire des orages pour terrifier l’ennemi ; — tous deux faisant partie des cent huit héros de l’épopée chinoise.

En 1808, Hokousaï illustre Yûriakou Onna Kiôkoun, l’Éducation d’une Femme héroïque, un roman écrit par Ikkou sur une légende du xve siècle, racontant ce qui s’est passé, dans le temps, au château du daïmiô Kitabataké, où l’une des planches vous montre une femme s’exerçant au maniement du sabre.

La même année 1808, Hokousaï illustre Kataki-onti Miyorino Miôgô, la Gloire d’une vengeance.

Un roman du romancier Bakin, un roman en six volumes très chargé d’incidents, où il est question d’une méchante femme représentée dans un beau dessin, un sabre dans les dents, des malheurs d’un garçon de marchand de saké, d’une femme possédée par un esprit, d’un papier volé à un samouraï assassiné, d’une fille sauvée par le fils de l’assassin des mains de la