Page:Godwin - Les Aventures de Caleb Williams, I (trad. Garnier).djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en arrive. Je hais comme la peste tous ces faquins francisés, et j’avoue que je ne suis pas trop content de voir M. Underwood prendre le parti de ce polisson-là. Hawkins,.... n’est-ce pas là votre nom ?.... Eh bien, allez demain trouver Barnes, mon intendant, et il vous parlera de ma part ».

En disant cela, M. Tyrrel se rappelait qu’il avait une ferme vacante, à-peu-près de la même valeur que celle louée à Hawkins par M. Underwood. Il consulta aussitôt son intendant, et trouvant l’affaire convenable sous tous les rapports, Hawkins fut sur-le-champ admis au nombre des fermiers de M. Tyrrel. M. Underwood fut vivement piqué de ce procédé, que personne autre que M. Tyrrel n’eût osé se permettre, comme étant contraires aux usages reçus entre gentilhommes de campagne. Il dit que si l’on encourageait les fermiers dans des actes de désobéissance aussi inexcusables, il n’y avait plus de règle ni