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8 p. 100. Que de médicaments dont on voudrait pouvoir en dire autant !

Lorsque l’indication de la sangle a été bien posée et que cette indication est bien remplie, le malade ne songe pas plus à se plaindre de porter une sangle qu’un myope de recourir à des verres biconcaves.

Un dernier mot. L’Entéroptose ne peut être guérie sans une sangle pelvienne. Mais la sangle pelvienne ne suffit jamais, à elle seule, à guérir l’Entéroptose.

Ces détails paraîtront bien longs, bien minutieux. Il fallait qu’ils fussent, au moins une fois, publiés. Seul pouvait avoir la patience de le faire, un médecin convaincu de leur importance pratique, soucieux en outre de ne rien négliger qui soit de nature, par son omission, à compromettre la doctrine qu’il défend.

Je remercie, maintenant que c’est fait, mes éminents confrères, M. Aufrecht et M. Lucas Championnière, qui m’ont, le premier par son approbation et par son exemple, le second par sa condamnation, montré qu’il fallait défendre et comment il fallait défendre la justesse du conseil que j’avais donné, en recommandant, contre l’Entéroptose, une ceinture spéciale à cette maladie.