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que le principe de la sangle pelvienne a été scrupuleusement respecté comme il devait l’être, car ce modèle a fait ses preuves.



Fig. 11. Sangle pelvienne
Premier modèle 1885

Fig. 12. Sangle pelvienne
Nouveau modèle 1905


Toutefois ces perfectionnements sont importants : la nouvelle sangle est plus exactement adaptée à son but, plus confortable, plus légère, et a dépouillé cet aspect orthopédique que présentait le premier modèle ; elle est suffisamment ferme à sa partie inférieure, sans être trop dure, suffisamment souple à sa partie supérieure sans être trop molle ; on la place et on l’enlève en un seul temps ; réglée une première fois par le médecin, il n’y a plus à y toucher, tandis que, avec le modèle primitif, il fallait retrouver ce réglage chaque fois qu’on remettait la ceinture après l’avoir quittée. Mais ce modèle primitif était tel que pouvait le réaliser un médecin, n’ayant aucune notion technique, et se contentant de répondre le plus strictement et le plus simplement possible à l’indication qu’avait posée la maladie (voir l’appendice).


La nouvelle sangle se présente donc sous l’aspect de deux bandes élastiques de dimensions égales, de tissu plein ou ajouré, présentant sur leur hauteur trois zones superposées, dont la hauteur et la force élastique décroissent de bas en haut ; les extrémités postérieures de ces bandes sont séparées par trois bandelettes parallèles et leurs extrémités antérieures sont munies de buses permettant de les fixer l’une à l’autre.

Suivant ses dimensions, la sangle, avec une dizaine de modèles seulement, et cela grâce à son réglage, répond à la généralité des cas. Grâce à la disposition de l’élasticité dans son tissu, il est rare qu’il y ait lieu de faire subir à la sangle des corrections individuelles.

La dimension la plus commune, celle qui s’adapte aux