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de Lerins défendent à l’ouvert de la baie contre les souffles ardents du midi, ne dirait-on pas que la nature prévoyante a tout combiné pour en faire un Éden ? Comment la vie ne se ranimerait-elle pas sous les influences bienfaisantes de ce doux climat, où l’oranger conserve tout l’hiver son feuillage vernissé et ses fruits d’or ?

La gravure que nous publions à notre première page représente la riante demeure qu’habite notre grande tragédienne ; cette charmante résidence, dont dépendent des jardins spacieux, est entourée d’une véritable forêt d’orangers ; c’est à la fois la retraite confortable de la femme du monde et le plus frais asile que puisse rêver l’artiste.

F. G.