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C’est un pauvre vieillard, au front octogénaire,
Dont le vent glacé fait des haillons le suaire,
 Et du froid grabat le cercueil.

C’est une mère, en proie à toutes les détresses,
Qui n’a, pour réchauffer son fils, que ses caresses ;
 Et qui, sur son lit de douleur,
Invoque en vain le ciel, crie et se désespère
En sentant son enfant, créature éphémère,
Se glacer… jusque sur son cœur !