Page:Girard - Florence, 1900.djvu/89

Cette page a été validée par deux contributeurs.
79
FLORENCE

Il saute sur son coursier.

— Hubert, Hubert ! crie la jeune fille, en courant après le Canadien-français déloyal à la couronne britannique qui nous protège et nous conserve, et sans laquelle nous retournerions dans le néant.


Et il disparut dans les ténèbres du soir



Mais déjà le jeune homme est parti à bride abattue. Florence n’entend plus que le bruit cadencé des sabots du cheval qui a disparu dans les ténèbres du soir.

Cette femme voit, dans une vision rapide, tout son bonheur qui vient de s’écrouler, sa destinée brisée d’une manière irrémédiable, et l’objet de ses rêves et de son amour qui court à la mort.

Elle voit tout en un instant. C’est la foudre qui tue. Elle pousse un grand cri et tombe inanimée au milieu de la rue dans la boue.