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XI
PRÉFACE

pagnote plutôt que de descendre crânement dans l’arène, il est bon de voir les jeunes relever la tête et dire comme nos ancêtres :

« Je plie le genou devant Dieu, mais pas devant les puissants, surtout s’ils sont injustes ! »

Potius mori quam fœdari !

Un regret pour terminer : c’est que notre auteur ait cru devoir nous demander la préface de son joli roman. C’est pour nous un grand honneur, mais nous ne le méritons pas. Sa bienveillance lui a exagéré nos moyens, notre autorité : si cette préface n’était finie, nous avouons humblement que nous n’oserions pas la commencer.

Firmin Picard.



Montréal, le 25 novembre 1899.