Page:Gide - Les Poésies d’André Walter, 1922.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.



X


Un matin pourtant un rayon de soleil oblique est entré par la fenêtre de notre chambre,
Si joyeux que notre âme qui dormait encore s’est mise vite sur son séant.
Et soudain elle s’est sentie très jeune, et si heureuse soudain.
Qu’elle doutait si c’était une joie nouvelle, ou bien le souvenir d’un bonheur d’autrefois.