du thalweg devait appartenir à la seconde à partir de la culée. En comptant ces tronçons par ordre depuis celui-ci (fig. 12 et 14), on distingue facilement les quatre premiers, qui s’élèvent à des hauteurs variant de deux à cinq mètres ; le sixième se réduit à une fondation au ras du sol ; le huitième et le neuvième se sont écroulés du côté de l’amont de l’aqueduc et gisent en masses informes qui permettent encore cependant de les distinguer l’un de l’autre ; le septième est dans un état comparable à celui des quatre premiers. Mais deux seulement, le cinquième et le dixième, se dressent encore bien nets jusqu’à leur sommet, c’est-à-dire jusqu’à la naissance des arceaux. Le dixième surtout (fig. 15) produit un bel effet par sa puissante masse et son élévation. Il repose sur un reste de soubassement.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cb/R%C3%A9servoir_de_fuite_Grange-Blanche.png/450px-R%C3%A9servoir_de_fuite_Grange-Blanche.png)
On trouvera reproduite (fig. 14), à côté du dessin tel quel de Flacheron, une vue de la disposition actuelle de ces ruines superposée à ce même dessin dans lequel l’étage du bas doit être supposé un peu différent, c’est-à-dire avec une seule arche, conformément au croquis de Chenavard. On voit qu’il devait y avoir vingt-cinq arcades, sans compter l’arche inférieure. L’intérieur des piles est une maçonnerie de blocage, établie suivant le procédé qui sera décrit; le parement est fait de petits matériaux