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Mon Dieu ! dites donc comment vous l’appelliez ?

Ophémon, riant.

Ah ! notre Sylphe ?

Rosalie.

Oui, le Sylphe !… Sylphe ! Le joli nom ! Oh que j’aimerois un Sylphe, moi ! Le voilà bien dérouté, le pauvre malheureux ! Croyez-vous qu’il nous ait suivies ? Je le voudrois.

Ophémon.

Oh ! non, la fuite de Léontine lui aura fait perdre toute espérance.

Rosalie.

Que je le plains !

Ophémon.

Moi, point du tout ; c’est un extravagant. Mais à propos, voici l’heure où Léontine doit rentrer de la promenade pour la lecture ; il faut que je m’y rende. Adieu. (Il sort.)