persèrent. Celle qu’ils attendaient, et qu’ils s’inquiétaient probablement de ne pas voir reparaître, revenait prendre sa place de victime. Tout était donc pour le mieux, et il n’y avait plus rien à regarder sur la route.
Chacun s’en fut à ses occupations qui étaient, à cette heure, presque midi, les derniers préparatifs du déjeuner. La vivacité de gestes de tout à l’heure avait disparu, et les gens semblaient des désœuvrés n’ayant plus rien à penser. Cette différence d’attitudes n’échappa pas à Hermine.
Pendant que la petite Zélie allait vers la cuisine, elle monta à sa chambre déposer son livre de messe et ses vêtements de sortie, entr’ouvrit doucement sa fenêtre, prêta l’oreille aux voix qui pouvaient venir du rez-de-chaussée.
Elle entendit bien les voix, mais ne put distinguer les paroles, la voix pressée de Zélie, désireuse de plaire, la voix sourde et bougonnante de François Jarry, se rensei-