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auriez vu mon fils tous les jours pendant six mois qu’il ne serait pas plus frappant. » Lorsque mon dessin fut achevé, je feignis d’avoir encore quelque chose à y retoucher ; je le gardai, et j’en fis une seconde copie que j’enveloppai dans la seule lettre que j’eusse reçue de Léon.

Il y avait près de deux mois que j’étais chez madame d’Ablancourt. Je n’y entendais point parler de Saint-Marcel et je n’espérais point en avoir de nouvelles ; cependant j’étais curieuse d’apprendre ce qui s’y était passé après mon départ. J’aurais voulu savoir quelles démarches faisait mon oncle, et si l’on était parvenu à avoir quelque indice sur le chemin que j’avais pris. Quant à Adrien, je savais qu’il était à Paris, et voici comment je l’avais découvert. Dans mes