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À côte de la lettre étaient les présens que j’avais reçus et sur lesquels j’avais écrit : à M. Adrien Desmousseaux ».

Désolé de tout ce qu’il voyait, de tout ce qu’il apprenait, Adrien voulait partir sans savoir où aller.

L’idée que madame de Genissieux avait mené cette intrigue, vint à l’esprit de M. de Saint-Albe. Adrien courut chez elle ; on répondit qu’elle était partie depuis deux jours et qu’on ne savait pas précisément où elle était allée ; ce mystère parut une ruse et confirma les soupçons de mon oncle. Il fut décidé que j’avais suivi madame de Genissieux et qu’elle servait nos projets pour se venger de n’être plus reçue au château. Cette démarche convenait, selon mon oncle, à son caractère inconséquent et léger. S’at-