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Le souvenir de vos bontés restera dans mon cœur.

Votre nièce,

Albertine.

Hors de lui après cette lecture, ne sachant quel parti prendre à l’heure qu’il était, il sortait de ma chambre lorsque son filleul entra effrayé du bruit qui se répandait. Mon oncle lui remit ma lettre sans pouvoir parler.

Adrien, pâle et désespéré, la prit, et voici ce qu’elle contenait :

Monsieur,

Je ne puis ni vous aimer ni vous tromper. Je pars pour fuir une union qui ne nous rendrait heureux ni l’un