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nous réussirons. Soyez prête dans une heure ; je viendrai vous prendre. Nous aurons une lettre de madame D*** pour être reçues de sa part. » Ce début me donna la plus grande envie de connaître cette dame, et je m’empressai de demander son nom. Quelle fut ma surprise en apprenant que c’était madame d’Ablancourt ! je me décidai sur-le-champ à refuser, sous quelque prétexte, une entrevue si dangereuse, et je fis l’observation que s’il y avait un fils ou une fille, il serait inutile de me présenter, ne voulant plus me placer qu’auprès d’une dame seule. « Justement, reprit madame Duclos, elle est seule, son fils est absent. Il vient… — De se marier ? — Non ; il devait se marier, mais le mariage a manqué et ne se fera pas ; sa mère en est très-af-