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à réclamer les bons offices de ma compagne de voyage, et je saluai l’associé sans me faire connaître. Je sortis avec la fermière qui m’attendait à la porte.

Je me rendis chez madame Duclos, et sans lui dire le nom de mon frère, je lui fis part de mon infortune. Je fus touchée de sa cordialité ; elle voulut que je vinsse loger chez elle en attendant des nouvelles de ma famille. Je me vis forcée d’accepter sa proposition ; elle en parut charmée, et je la priai d’ajouter à ses bontés le soin de me chercher une maison où je pourrais être admise auprès d’une dame, en qualité de demoiselle de compagnie. Elle approuva cette idée, et me promit de s’en occuper dès le lendemain, m’assurant qu’elle connaissait beau-