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CHAPITRE III.


Nous mîmes deux jours pour arriver à Joigny ; j’étais très-fatiguée, et surtout très-agitée. Je suis persuadée que j’avais un peu de fièvre. En entrant dans la ville, la jeune femme me donna son adresse et disparut.

Je me fis conduire chez l’associé de mon frère avec ma fermière. On m’introduisit seule auprès de lui ; il me reçut très-bien, me fit asseoir, et m’apprit que M. de Saint-Albe et sa femme étaient partis la veille pour Saint-Marcel sur l’invitation d’une