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de chambre pour aller chez une de ses sœurs. Je ne doutai point, dès ce moment, que ce ne fût chez madame d’Ablancourt, pour assister au mariage de son neveu que l’on se pressait de marier comme moi.

Accablée en apprenant la confirmation de cette nouvelle, je n’en demeurai pas moins déterminée à partir le plutôt possible pour rejoindre mon frère.

Quatre jours avant mon mariage, ces messieurs étant partis à la pointe du jour, j’écrivis à mon oncle et à son filleul, laissant mes deux lettres sur une table dans ma chambre, et je sortis pour ne plus revenir. Je fis un très-petit paquet dans lequel je mis quelques bijoux qui me venaient de ma mère, et la bourse