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la table le rouleau de musique, il la rappela, en lui disant : « Ah ! ma tante, ma tante, attendez ; revenez, vous allez trop vite ! Est-ce qu’on ne peut vous arrêter ? » Elle rentra en riant de la vivacité de son neveu. « Vite une plume et de l’encre. » Et il écrivit sur le cahier : À mademoiselle Albertine-Constance, jeta force poudre sur l’adresse, et pria sa tante de lui remettre aussi cette musique.

Madame de Genissieux, jalouse de bien remplir sa commission, voulut savoir ce qu’il fallait répondre, si je demandais de quelle part venait cette musique. « Oh ! ma tante, vous perdez trop de temps. Elle ne vous demandera rien ; Albertine devinera tout ! » Madame de Genissieux sortit.

Il resta seul, et se mit à réfléchir