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appelé Léon ; et il s’affligea sérieusement au moment où il allait la revoir, de ce qu’elle se sentait le courage de l’oublier. Il s’empara de ma lettre comme d’un bien qui lui appartenait.

Il rêvait tristement à la manière dont il rentrerait au château de Saint-Marcel, et madame de Genissieux n’osait lui parler, lorsqu’il s’écria : « Ah ! ma tante, j’ai une idée, mais une idée excellente ; reportez ces lettres et ce portrait à ma chère Albertine. — Mais, Léon, elle les refusera. Que lui dirai-je ? — Vous lui direz qu’on vous a priée de les lui rendre. Partez, je vous en prie… — Il est bon de savoir si… — Mon Dieu ! ma tante, vous me désespérez. Mais partez donc, vous me faites mourir ! » Et voyant arriver Julien qui posait sur