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Fanny se mit à pleurer. — Oh, ciel ! — Oh ! Monsieur, vous me faites trembler ! Je ne me relèverai pas que vous ne m’ayez promis de me protéger. — Je vous le promets au nom d’Albertine. Apprenez-moi tout ce que vous savez, je vous l’ordonne. Et il l’aida à se relever. Alors mademoiselle Fanny, sûre de la protection de Léon, rapporta dans le plus grand détail sa visite chez madame de Séligny pour placer Constance, l’indiscrétion du cocher, la fameuse lettre, la colère, l’indignation de madame d’Ablancourt, en découvrant que Constance était mademoiselle Albertine ; et, comme tous ceux qui trahissent, elle ne trahit pas à demi, mais n’oublia rien de ce qui pouvait aggraver les torts de sa maîtresse.