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ritait l’intérêt qu’il lui portait, mais il ne parlait d’elle que pour détourner sa mère de ses projets de mariage. Souvent il lui disait que rien ne pouvait le consoler encore de la perte d’Albertine, et qu’il demandait du temps pour songer à la remplacer. Cependant madame d’Ablancourt, qui craignait toujours qu’il ne devinât quelle personne avait été chez elle, et qui se félicitait de voir son fils plus calme depuis son rétablissement, s’occupait sans cesse de faire sa cour à lady Sarah. Ce mariage flattait infiniment sa vanité ; elle croyait son amour-propre intéressé à voir son fils contracter une alliance encore plus brillante que celle d’Octavie, et ne voulait point perdre de temps dans une affaire de cette importance.