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Sa santé s’étant rétablie assez promptement, il s’empressa de faire voir Londres à sa mère, et la présenta dans ces familles recommandables dont j’ai déjà parlé ; une de ces familles paraissait avoir beaucoup d’affection pour lui. La fille aînée, lady Sarah, très-agréable et bien élevée, aimait à parler français avec Léon, mais il ne le remarquait pas et lui répondait presque toujours en anglais.

Madame d’Ablancourt qu’une telle alliance aurait rendue la plus heureuse des mères, s’aperçut du sentiment naissant de cette jeune lady et l’encouragea de tout son pouvoir. Elle faisait continuellement l’éloge de son fils, parlait de son désir de le voir heureux, et ajoutait en riant qu’elle serait charmée d’appeler une anglaise