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rah, fille aînée de lord Durford ; et que cet évènement retiendra madame la baronne en Angleterre beaucoup plus long-temps qu’elle ne croyait.

J’ai l’honneur d’être, etc.

Antoine.

Mon frère n’avait point osé me remettre cette lettre sans la communiquer à M. de Saint-Albe.

Je passai la nuit sans fermer l’œil. Ce fut alors que les plus vifs regrets s’emparèrent de moi. Je m’accusai d’avoir été moi-même l’artisan de ma ruine en cachant trop long-temps mon véritable nom. Je sentis, mais trop tard, que j’avais épuisé la patience de Léon ; que ma dernière