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pris le parti d’écrire à Antoine, chez madame d’Ablancourt à Paris.

Je n’ai point encore parlé de madame de Genissieux ; elle était à Saint-Marcel, raccommodée avec mon oncle qui, la regardant comme une femme plus inconséquente que méchante, ne l’avait pas jugée digne d’une plus grande colère. Elle demanda la permission de me voir et l’obtint.

Le mariage d’Adrien fit naître des fêtes dans sa famille et dans la mienne, auxquelles je ne participais pas, mais dont mon frère et mes amies, Henriette et Rose, venaient me faire le détail. C’étaient, ou des parties de chasse aux environs, ou des promenades sur le beau canal qui entourait le parc de mon oncle.

Ma captivité avait cela de bon,