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montrer devant mon oncle, et mes deux amies venaient quelquefois dîner avec moi. Ma vie se passait bien tristement, mais enfin j’étais rétablie chez mon oncle. Ma réputation, qui avait tant souffert, commençait à s’améliorer, et je me flattais de temps en temps que Léon serait content de me savoir rentrée sous le toit paternel. J’avais chargé Antoine de m’envoyer mes lettres par l’associé de mon frère, et je calculais que Léon avait eu le temps de me répondre avant l’arrivée de sa mère. J’attendais, et l’espérance ne m’abandonnait point.

Lorsque mon oncle était parti pour la chasse, je sortais de ma chambre, et je me promenais dans ce parc où tout me rappelait la pré-