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madame, c’est une… — Parlez nettement, ne vous troublez pas. Cette Constance, fille ou non, l’avez-vous vue ? — Madame, je ne l’ai pas vue. — Vous ne l’avez pas vue ? et à qui avez vous donc parlé ? — À une autre. — Voilà une réponse bien claire, quelle est cette autre ? — Voilà précisément ce que je ne puis dire à madame. — Il m’impatiente avec son air niais et rusé tout à la fois, Quelle est cette autre personne qui vous a parlé ? Vous restez là planté comme une statue. Est-ce que vous ne pouvez parler ? Heim ! vous ne répondez pas ? Est-ce que cette belle demoiselle… Ah ! belle, oui ; très-belle, cela peut se dire. J’entends ; elle ne veut pas venir chez moi, parce qu’elle appartient à madame d’Ablancourt, et vous n’osez me le