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gens de celle classe, que la récompense diminuait de prix à leurs yeux, et je ne songeai plus qu’aux moyens de partir promptement pour me soustraire aux pièges qu’on pouvait me tendre. Le départ de madame d’Ablancourt me laissait seule sur la terre, et séparée de la mère de Léon, je me croyais perdue !

Madame de Séligny, impatiente de voir revenir son émissaire avec mademoiselle Constance, n’eut pas plutôt entendu la voix d’André qu’elle sonna pour le faire monter : — Eh bien ! avez-vous trouvé cette demoiselle Constance ? — Oui, madame… Non, madame. — Que voulez-vous dire ? — Dame ! c’est que ce n’est pas aisé. — Comment ? il n’est pas aisé de trouver cette fille et de… — Ce n’est pas une fille,