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départ de madame la baronne. Oh ! c’est une excellente personne que cette demoiselle Fanny ; ça vous est serviable ! — Écoutez-moi bien, mon cher André. — Oui, mademoiselle Albertine. — Eh ! taisez-vous, je vous en prie, vous me faites trembler. Dites à madame de Séligny que vous avez vu mademoiselle Constance. » Il regarda autour de lui. « C’est moi qui suis mademoiselle Constance. Puis-je compter sur votre discrétion, mon cher André ? — Oh que oui, mademoiselle Albertine… je veux dire mademoiselle Constance. Qu’y a-t-il pour votre service ? » Je sentais qu’il fallait attaquer mon homme par l’endroit sensible, et se hâter de le congédier. Je tirai la bourse de mon oncle, et lui présentant deux louis, je le priai de ne