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je croyais me séparer une seconde fois de Léon, Je m’en séparais en effet ; je m’éloignais pour ne plus revenir : qu’allais-je devenir sans asyle, ayant fui de la maison de mon oncle ? Ces mots écrits à Léon soutenaient mes forces. Je savais combien il serait heureux de me trouver libre ; mais où devait-il me chercher ? Comment devait se présenter Albertine à ses yeux ? Voilà ce qui me mettait au désespoir.

Tandis que tous les domestiques s’occupaient des préparatifs de ce voyage, et que la maison était en désordre, comme il arrive toujours la veille d’un départ, j’entendis frapper à ma porte, et demander mademoiselle Constance. J’écrivais à l’associé de mon frère, et je répondis, que c’était moi. Alors je me levai, et