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vos services, peut-être m’en rendrez-vous un jour de plus importans que d’avoir éloigné Arthur ; mais souffrez que j’attende celui dont je ne veux devoir le retour qu’à lui seul. Malgré les injustes soupçons dont il vient de m’accabler tout nouvellement, je n’en suis pas moins déterminée à lui rester fidèle. C’est le temps qui lui dévoilera un jour qu’il se trompe, me calomnie, et a plus de torts que moi.

Je trouvai le moyen de soustraire ces dernières lettres aux regards de madame d’Ablancourt.

Je continuai toujours à lui écrire pour sa mère qui trouvait ce moyen très-commode. Quelquefois aussi j’écrivais sous sa dictée à Léon ou à d’autres personnes, et je fus par-là