Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/126

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Londres, ce…

Mademoiselle,

Je ne suis pas un personnage assez grave pour remplir dignement la commission que me donne ma mère ; mais le zèle suppléera à la maturité du talent, et vous excuserez un ami qui plaide pour son ami.

Aimable Constance, vous qui savez si bien peindre les sentimens affectueux, et qui venez de prouver à ma mère que vous saviez aussi les mettre en pratique, pourquoi ne consentez-vous pas à faire le bonheur d’Arthur s’il vous a inspiré de l’intérêt ? Placez-vous dans la société de manière à exercer toutes les vertus qui vous distinguent. Ah ! que