Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome II.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

refus qui ne peut que vous nuire ? Quand vous aurez accepté ma proposition, nous instruirons votre famille. Croyez, ajouta-t-elle avec bonté, que, dans cette circonstance, je veux vous servir de mère. — Oh ! Madame, que dites-vous ? » et je me mis à pleurer.

« Séchez vos larmes et allez vous reposer ; je vous parlerai demain sur le même, sujet. » J’allais la supplier de ne point me presser davantage, lorsque quelqu’un entra chez elle ; alors elle me fit signe de me retirer et je lui obéis.

Cet évènement me causait plus d’ennui que de chagrin ; car enfin je savais bien que l’on ne me ferait pas épouser Arthur malgré moi, et mon oncle n’était pas là pour me faire trembler, mais c’était une contrariété